FILMS (LFF 2022) : Les damnés ne pleurent pas – Critique

FILMS (LFF 2022) : Les damnés ne pleurent pas – Critique

Un remarquable triomphe d’un drame social-réaliste du réalisateur de Lynn + Lucy, l’une des œuvres social-réalistes les plus dures de ces dernières années, détourne notre attention d’Essex vers Tanger ; où Fatima-Zahra et son fils adolescent Selim viennent d’arriver à la recherche d’une nouvelle vie, toujours les vagabonds, dérivant d’un endroit à l’autre – mais Tanger n’est pas pour les âmes sensibles et Fatima-Zahra et Selim doivent vendre différents des parties d’eux-mêmes pour survivre – rejetées en marge de la société et livrées à elles-mêmes ; ce sont des histoires que vous avez vues raconter d’innombrables fois auparavant et c’est une nouvelle pièce étonnante de Fyzal Boufal qui est à la hauteur de la réputation de son dernier long métrage.

C’est un film courageux et intrépide qui commence lentement mais qui s’accélère au fur et à mesure qu’il progresse. Le choc entre les familles; Les idéaux et les cultures sont déchirants à regarder – tout le monde est obligé de faire les choix les plus difficiles et cela conduit à des études de personnages fascinantes et complexes. La dynamique entre Fatima-Zahra et Selim se fait de main de maître grâce aux performances d’Aïcha Tebbae et d’Adbellah El Hajjouji dont on voit leurs espoirs et leurs rêves se réaliser. Tebbae est excellente, apportant le développement complexe à Fatima-Zahra qui ne cesse de retomber dans ses anciennes habitudes, peu importe le changement de mode de vie ; la séquence de danse principale du film est rythmée par un brillant sentiment de faux soulèvement et d’espoir – rapidement arraché au départ de Selim. Des scènes comme celle-ci définissent les personnages – tous deux faisant ce qu’il y a de mieux l’un pour l’autre, mais à leur manière – qui ne se heurtent pas toujours parfaitement.

Une véritable centrale d’accomplissement de la narration, Les damnés ne pleurent pas est l’un des moments forts discrets de l’année cinématographique. Deux acteurs non professionnels donnent le meilleur d’eux-mêmes au matériel et cela se met vraiment en place à l’écran. Les histoires moralement complexes sont le meilleur type de cinéma et une réponse facile n’est jamais offerte.

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Source : https://www.spoilertv.com/2022/10/movies-lff-2022-damned-dont-cry-review.html

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Sylvain Métral

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