House of the Dragon – Les Héritiers du Dragon – Critique : Feu & Sang & Perruques

House of the Dragon – Les Héritiers du Dragon – Critique : Feu & Sang & Perruques

Ce n’est pas une surprise que Jeu des trônes‘ La préquelle tant attendue prend le monde d’assaut, battant des records d’audience pour HBO et Sky, assurant un renouvellement de saison après un seul épisode et dominant à nouveau les médias sociaux. Maison du Dragon promet d’être à égalité avec les premières saisons de GoT, il est donc difficile de ne pas être enthousiasmé par la télévision incontournable du dimanche soir.

Se déroulant 172 ans avant la naissance de Daenerys Targaryen,Les Héritiers du Dragonnous présente la jeune princesse Rhaenyra Targaryen (jouée par Milly Alcock), qui préférerait de loin passer son temps sur le dos d’un dragon avec son amie Alicent, errant à travers le détroit et ne mangeant que du gâteau. Au lieu de cela, elle se retrouve constamment confinée dans le monde du roi Viserys, celui où le roi, son père, attend avec impatience d’avoir un fils, le seul choix évident pour un héritier. Le seul autre prétendant à un tel poste n’est autre que son propre frère, Prince Daemon (joué par Matt Smith dans une horrible perruque pour nous rappeler que ce sont des Targaryen). Daemon est louche, visqueux, arrogant et tout simplement horrible, qu’il tue en masse des citadins, célèbre des tragédies familiales ou franchisse les lignes pendant le tournoi de l’héritier.

Tout comme les saisons précédentes de Trônes (et oui, je promets de limiter les parallèles au fur et à mesure de la saison), Maison du Dragon vise à être un drame sérieux plein de malheurs familiaux, d’intrigues du trône et de conflits engageants basés sur George RR Martin Feu & Sang des romans. Il est sûr de dire qu’il réussit sur presque tous les comptes avec des visuels magnifiques (bonjour, budget de 200 millions de dollars pour une saison), des performances fantastiques tout autour et ce score doux, familier et digne de la chair de poule. Il remplace les guerres de royaume bourrées d’action par une affaire de famille tout aussi captivante et convaincante, et il le fait toujours d’une manière qui offre un matériau sanglant et sombre.

Et oui, la première offre à coup sûr le goness lors de la scène de naissance brutale dans laquelle la reine Aemma Arryn est forcée de faire accoucher son bébé lorsque le roi Viserys fait le choix délibéré de sacrifier sa vie pour avoir la chance d’avoir un garçon. C’est une séquence horrifiante chargée d’émotion, d’autant plus choquante qu’elle est entrecoupée de chevaliers qui se battent pour une foule en liesse lors du tournoi de l’héritier. La caméra ne craint pas ces moments cruciaux, se concentrant délibérément sur l’abdomen de la reine alors qu’il est tranché avec une lame, suivi du débordement de sang partout. Tout cela crée une expérience visuelle très choquante culminant avec la révélation que la reine et le petit garçon meurt peu de temps après. Bonté chagrin.

C’est un moment charnière pour la première et pour Rhaenyra, qui va sans aucun doute devoir apprendre les voies du trône au fur et à mesure que le spectacle progresse. À ses côtés se trouve un ensemble de nombreux personnages fascinants, dont Otto Hightower, la main du roi, Ser Criston Cole (un intérêt amoureux possible?), Et le plus intrigant pour moi Lord Corlys et la princesse Rhaenys Velaryon, alias la reine qui n’a jamais été. Les possibilités sont infinies, et j’ai hâte de voir la dynamique de Rhaenyra avec chacun d’entre eux.

C’est une décision intelligente de centrer un univers aussi vaste et épique que Westeros sur King’s Landing seul, et cela fonde Maison du Dragon d’une manière qui est bien nécessaire. Il est beaucoup plus axé sur le voyage que sur la destination, mettant brillamment en lumière un petit nombre de personnages dans son premier épisode tout en donnant toujours Jeu des trônes fans quelque chose de charnu à mâcher: Viserys révèle que tout le monarque a partagé le secret selon lequel la mission d’Aegon était d’unir le royaume contre la menace en commençant par l’hiver. C’est une tournure spectaculairement exécutée qui semble beaucoup plus convaincante qu’un simple camée, pas que nous devrions nous attendre à ce que les personnages de Thrones apparaissent dans ce spectacle, et cela termine la première sur une note époustouflante : Rhaenyra Targaryen devient la princesse des dragons et héritier du trône de fer.

Réflexions supplémentaires de King’s Landing :

– Dragons ! Nous n’en voyons que quelques-uns, y compris le moment qui fait frissonner Rhaenyra dit “Dracarys”. Excité pour plus d’observations!

– “Les dieux n’ont pas encore fait un homme qui n’a pas la patience du pouvoir absolu, Votre Grâce.” Paroles sages d’Otto.

– Je ne dis pas que la princesse Rhaenys Velaryon est déjà mon personnage préféré, mais je ne dis pas qu’elle est ne pas après cette citation : « 70 ans se sont écoulés depuis la fin du roi Maegor. Ces chevaliers sont aussi verts que l’herbe d’été. Aucun n’a connu la vraie guerre. attendez-vous à ce qu’ils agissent avec honneur et grâce. C’est une merveille que la guerre n’ait pas éclaté au premier sang.

– Non, mais sérieusement, la perruque de Matt Smith. Prison, chérie.

– Que pensez-vous de la première de la série ? Cela vous a-t-il séduit immédiatement ou avez-vous besoin de plus de temps pour vous décider ? Sonnez dans les commentaires ci-dessous!

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Source : https://www.spoilertv.com/2022/08/house-of-dragon-heirs-of-dragon-review.html

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Sylvain Métral

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