Le co-créateur de Téhéran, Moshe Zonder, sur le succès du brouillage des gentils et des méchants et plus

Le co-créateur de Téhéran, Moshe Zonder, sur le succès du brouillage des gentils et des méchants et plus

Si vous avez suivi la série Apple TV + Téhéran, l’épisode d’aujourd’hui était important.

Nous parlerons aux personnages centraux plus tard dans la journée, mais nous avons déjà parlé avec l’un des créateurs, Moshe Zonder, de la deuxième saison jusqu’à présent.

Voici ce qu’il avait à dire.

Moshe Zonder à la première de la saison 2 de Téhéran

Les plateformes de streaming ont ouvert une toute nouvelle fenêtre sur le monde, permettant à des émissions comme Téhéran de connaître un succès mondial. Que signifie une expérience comme pour vous en tant que créateur ?

Pour moi, en tant que créateur, l’importance des nouvelles plateformes de streaming est révolutionnaire. L’exposition que Fauda a reçue sur Netflix et Téhéran sur Apple TV+ leur a apporté un succès mondial.

Maintenant, je peux m’asseoir dans le bureau de mon appartement de Tel-Aviv et écrire pour un public mondial sur des sujets qui m’intéressent, qui font partie de ma vie – des sujets sur lesquels j’ai quelque chose de personnel à dire – tout en étant au cœur de la les scripts sont des sujets humains et cosmopolites qui parlent à tout le monde – comme la migration, l’identité et les relations parents-enfants.

J’ai l’impression que plus j’écris « localement », plus le résultat est universel et la série peut atteindre n’importe quel endroit du monde. Le public d’aujourd’hui est également beaucoup plus ouvert au son d’autres langues, comme l’hébreu, l’arabe et le farsi. Ils sonnent fascinants, pleins de profondeur et de caractère.

Le public est enthousiasmé par leur son.

Casting et équipe de la saison 2 de Téhéran

L’une des parties les plus fascinantes de Téhéran est la façon dont les lignes entre les côtés sont floues. Toutes les facettes de chaque personnalité sont exposées. Comment cela aide-t-il à raconter une histoire d’espionnage plus nuancée ?

Je pense que les téléspectateurs d’aujourd’hui apprécient profondément l’écriture qui ne juge pas les personnages, qui ne les sépare pas en “bons” et “méchants”.

De mon point de vue, depuis la façon dont mes parents m’ont appris à ne jamais juger quelqu’un d’autre sur son origine, sa situation financière ou son statut social, en passant par mes années de journaliste d’investigation, qui m’ont amené à côtoyer toutes sortes de personnes, j’en suis venu à comprendre que la réalité est un concept complexe et que chaque peuple ou tribu trouve confortable d’accoutumer ses membres à définir les autres comme « bons » et « mauvais ».

Mais une bonne écriture exige de contourner ce type de conditionnement.

À Téhéran et à Fauda, ​​dès leurs étapes de développement, l’ADN de la série a déclaré que l’écriture chercherait l’humanité de tous côtés et tenterait de comprendre les motivations et les difficultés de chacun.

Moshe Zonder pour Téhéran

La saison 2 de Téhéran montre comment les émotions peuvent détruire la capacité d’un agent à penser clairement. Tamar se débat avec un Milad de plus en plus déséquilibré, et Faraz va à l’encontre de son instinct, permettant à Marjan de travailler avec Naahid parce que son amour pour sa femme est si profond.

Comment ces actions fonctionneront-elles pour ou contre Tamar et Faraz au fil de la saison ?

Afin d’éviter les spoilers, je ne peux pas répondre à cette question en détail, mais il suffit de dire que pour Tamar et Faraz, les considérations professionnelles se mêlent en effet aux considérations personnelles.

Parfois, cela les aveugle, affectant leur jugement. Entre autres choses, c’est ce qui les rend humains et ce qui nous amène à nous identifier à eux, à nous soucier d’eux et, parfois, à nous mettre en colère contre eux.

Affiche de la saison 2 de Téhéran

Même s’il n’était pas sage de permettre à Marjan de travailler avec Naahid, ce travail a donné à Naahid confiance et force croissante. Comment imaginez-vous que son histoire change en conséquence?

Je ne peux pas entrer dans les détails sur la façon dont la force croissante de Naahid affecte l’histoire, mais l’impact sera dramatique. Le personnage de Naahid, animé de manière phénoménale par l’actrice Shila Ommi, subit un énorme changement au cours de la saison, rendu possible par la thérapie psychologique de Marjan, basée sur des années d’expérience.

Quand j’ai parlé avec Niv et Glenn, ils ont décrit la relation de Tamar et Marjan comme presque une dynamique mère/fille.

Mais cette relation semble menacer tout ce que Niv a accompli une fois que Marjan commence à prendre des risques, comme travailler directement avec Naahid. Comment travailler avec Marjan changera-t-il l’efficacité de Tamar en tant qu’agent ?

Conversation tendue entre Niv et Marjan

La relation entre Marjan et Tamar a un certain aspect mère-fille. Tamar a perdu sa mère d’un cancer deux ans plus tôt, et son sentiment de perte la ronge toujours ; pour Marjan, Tamar pourrait être la fille qu’elle n’a jamais eue.

Le courage et la détermination de Tamar rappellent également à Marjan sa propre jeunesse.

Sans spoilers, je peux dire que travailler avec Marjan améliore parfois aussi l’efficacité de Tamar : ces deux femmes ont un esprit opérationnel extraordinaire, et lorsqu’elles ne sont pas sur une trajectoire de collision, il est difficile de se mettre en travers de leur chemin.

Avec deux autres épisodes restants dans la saison 2 de Téhéran, vous pouvez voir le dernier tous les vendredis uniquement sur Apple TV+.

Source : https://www.tvfanatic.com/2022/06/tehran-co-creator-moshe-zonder-on-success-of-blurring-good-guys/

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Sylvain Métral

J'adore les séries télévisées et les films. Fan de séries des années 80 au départ et toujours accroc aux séries modernes, ce site est un rêve devenu réalité pour partager ma passion avec les autres. Je travaille sur ce site pour en faire la meilleure ressource de séries télévisées sur le web. Si vous souhaitez contribuer, veuillez me contacter et nous pourrons discuter de la manière dont vous pouvez aider.