Black Mirror est de retour avec une sixième saison de cinq nouvelles histoires. Depuis ses débuts, la série a abordé la politique, la mort, le chagrin, l’amour et la condition humaine à travers la science-fiction, en se concentrant particulièrement sur la relation entre l’humanité et la technologie. Cette saison, à première vue, ne ressemble à aucune autre. Les épisodes sont différents, certains changements sont très clairs, tandis que d’autres sont plus subtils.
Le premier épisode, Joan is Awful, est un bon exemple d’une histoire subtilement différente. L’histoire est captivante, mais manque de crudité amère nécessaire pour aborder les questions inconfortables et les conflits complexes que Black Mirror a habituellement. Loch Henry est un épisode qui pourrait être considéré comme trop ordinaire pour cette émission. Au-delà de la mer est une histoire qui prend tout le temps qu’il faut pour raconter une histoire que j’ai d’abord crue à tort comme une histoire d’amour. Mazey Day est fade dans l’ensemble, mais la tournure d’horreur à la fin est surprenante. Demon 79 est une toute autre chose, un conte Red Mirror qui représente une possibilité pour Black Mirror de se réinventer pour les années à venir.
Dans l’ensemble, bien que cette saison soit une amélioration par rapport à la précédente, c’est aussi une collection d’histoires irrégulières qui ne plairont pas à tout le monde, car chacune d’elles essaie quelque chose de différent les unes des autres et de ce qui les a précédées. Tout cela pour dire que je suis toujours satisfait de plus de Black Mirror.
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