Critique de Roush : « Kevin » est une émission de folie

Critique de Roush : « Kevin » est une émission de folie

Kevin peut se baiser lui-même n’est peut-être que l’une des expériences de concept élevé les plus audacieuses depuis le révolutionnaire de Norman Lear Mary Hartman, Mary Hartman a bouleversé la sitcom nationale dans les années 1970. Dans ce cas, ce n’est pas forcément un compliment.

Envoi Le roi des reines-Comédie de style avec une parodie émoussée et pas drôle, cette comédie dramatique qui n’ose pas prononcer son nom est tout à propos d’Allison (Le ruisseau Schitt‘s formidable Annie Murphy), immédiatement reconnaissable comme ce cliché risible de la femme de télévision proverbiale qui souffre depuis longtemps. Comme dans : Comment un crétin comme Kevin s’est-il retrouvé avec une prise comme elle ? Et pourquoi souffrirait-elle jamais cet imbécile ?

Chaque fois que nous quittons la simulation de sitcom de spectacle dans un spectacle, la caméra suit Allison hors de la scène dans ce qui devient soudainement et étonnamment un monde réel austère, déprimant, sans lumières vives ni pistes de rire. Nous la regardons mijoter dans une rage frustrée tout en souhaitant la mort de Kevin (Eric Petersen), son clown repoussant d’un mari immature. C’est comme passer de Nick at Nite à un psychodrame sinistre à vie sans avoir à utiliser la télécommande.

Bien que l’exécution de ces transitions discordantes soit irréprochable, le vrai problème avec Kévin c’est qu’une fois que vous l’obtenez, il n’y a pas grand-chose d’autre à obtenir. Cela échoue à l’un des tests les plus essentiels de la télévision : vous devez vouloir revenir chaque semaine pour en savoir plus. Malheureusement, les deux moitiés du spectacle sont pour la plupart misérables. La vie d’Allison avec Kevin s’avère à la fois une mauvaise sitcom et un drame terne.

La comédie simulée est juste engourdissante, avec un beau-père hurlant (Brian Howe) et des voisins à la fois stupides (Alex Bonifer) et moqueurs (Mary Hollis Inboden) parmi d’autres conventions obsolètes. Kevin a même l’audace de fréquenter sa femme : “Chéri, tu sais ce qui se passe quand tu essaies d’être drôle.” (Ray Romano n’aurait jamais essayé cette ligne sur Patricia Heaton, juste en disant.)

Jojo Whilden/AMC

Et le voyage d’Allison de rêveuse mélancolique à intrigante calculatrice et malheureuse, bien qu’authentiquement jouée, est un déprimant terne et morne, manquant du pouls dramatique ou suspensif requis alors qu’elle essaie de se briser.

En train de regarder Kévin, j’ai été tenté de dire à la série d’aller se retourner elle-même.

Kevin peut se baiser lui-même, Première de la série, dimanche, 13 juin, AMC+ (Premières 20 juin, 9/8c, au AMC)

Source : https://www.tvinsider.com/1001748/kevin-can-f-himself-review-matt-roush/

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Sylvain Métral

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