Divorce : comment s’y retrouver dans la jungle juridique de la parentalité déménageante | Lowndes

Les nouvelles sur les célébrités attirent souvent l’attention de tous, surtout lorsqu’il s’agit d’un divorce qui se joue à la fois devant les tribunaux et sous les projecteurs du public. Récemment, les titres ont suivi le divorce du couple de célébrités Joe Jonas et Sophie Turner ainsi que leurs problèmes de garde. Les médias ont cité des documents déposés par Turner alléguant que la résidence principale de leurs enfants se trouvait en Angleterre (ou qu’ils avaient l’intention de s’y installer) plutôt qu’aux États-Unis. Que ce soit à l’échelle internationale ou nationale, déterminer où les enfants vivront après un divorce peut être un problème, surtout lorsque chaque parent revendique un endroit différent comme résidence principale ou état d’origine de l’enfant. Cela peut également être un problème si un parent souhaite déménager avec les enfants.
La législation sur la « relocalisation » en Floride
En Floride, la « relocalisation » d’un parent avec un enfant est définie comme un parent changeant sa résidence principale par rapport à ce qu’elle était soit (a) au moment de la dernière ordonnance de partage du temps (après qu’un jugement de divorce a déjà été rendu), ou (b) au moment du dépôt d’une action en cours pour établir ou modifier le partage du temps (par exemple, pendant une procédure de divorce ou d’établissement de paternité). Selon la loi sur la relocalisation de la Floride, pour être considéré comme une « relocalisation », le nouvel endroit doit être situé à au moins 50 miles de cette résidence pendant au moins 60 jours consécutifs. Les absences temporaires pour certaines raisons, telles que les vacances, l’éducation ou les soins de santé de l’enfant, ne sont pas incluses dans ce calcul.
Obtenir l’autorisation de relocalisation
Si un parent souhaite « relocaliser » (ce qui signifie qu’il prévoit de déménager à plus de 50 miles de sa résidence principale actuelle avec un enfant de façon permanente après qu’un calendrier de partage du temps soit déjà en place ou qu’une affaire visant à établir un tel calendrier soit en cours), le parent qui déménage doit obtenir soit l’accord de l’autre parent, soit l’autorisation du tribunal. Plus précisément, les parents peuvent conclure un accord écrit acceptant la relocalisation et inclure un calendrier de partage du temps à longue distance. En l’absence d’accord, le parent souhaitant se relocaliser avec l’enfant doit déposer une demande de relocalisation auprès du tribunal. Cette demande doit inclure certaines informations, telles que l’endroit où ils ont l’intention de résider et une déclaration détaillée des raisons spécifiques de la relocalisation proposée.
Facteurs pris en compte par le tribunal
La section 61.13001 (la loi sur la relocalisation en Floride) prévoit différents facteurs que le tribunal doit prendre en compte pour décider s’il accorde la relocalisation demandée. Il s’agit notamment de l’âge de l’enfant et de son stade de développement, de la faisabilité de préserver la relation entre l’enfant et le parent qui ne se relocalise pas, de la préférence de l’enfant (en tenant compte de l’âge et de la maturité), de savoir si la relocalisation améliorera la qualité de vie du parent et de l’enfant, et d’autres facteurs pertinents.
Conflits liés à la résidence principale et à l’état d’origine de l’enfant
Il est intéressant de noter que la « relocalisation » peut ne pas être le problème initial s’il y a un litige dès le début de l’affaire concernant l’emplacement de la résidence principale de l’enfant et/ou de l'”état d’origine”. Cela fait référence à l’État dans lequel l’enfant a vécu avec l’un des parents pendant au moins six mois consécutifs immédiatement avant l’ouverture d’une procédure de partage de temps. Par exemple, si un parent prétend que l’état d’origine/la résidence principale de l’enfant est établi dans un endroit situé à plus de 50 miles de l’autre parent au moment d’entamer une action de partage de temps (et que l’autre parent est en désaccord), le tribunal devra peut-être d’abord résoudre ce dilemme juridictionnel.
Naviguer entre les problèmes de compétence et de relocalisation peut être complexe et difficile, surtout en considérant que le bien-être des enfants mineurs est au centre de ces décisions.
Source : www.jdsupra.com